La vie après Mercier

Aller… ma vie depuis Mercier en quelques lignes… (et en plus ce forum va nous faire thérapie de groupe)

Alors déjà détrompes-toi Nizar le lycée c’est comme le collège…. mais en 100 fois pire.
Verneuil : une vraie galère… tant de trucs à gérer et si peu de maturité pour le faire… chaque franchissement est accouché dans la douleur. Bref les années « gros connard sans confiance » Un bac S à l’arraché avec quand même 1 point de bonus en Allemand (7 ans bien investis…). Mais quelques bon souvenirs avec en palme d’or : les teufs chez Xavier et l’alcool de poire de son grand-père… merci Xav.

IUT Tech de Co…. la libération : le BAC en poche et avec, la confiance récente des parents, la voiture, l’appart, des cours easy et intéressants, fini de se lever à huit heures du mat le dimanche pour aller ramer, une grosse équipe de potes…. la joie de vivre… mais toujours la pression de l’avenir très pesante.

ESC La Rochelle…. la régalade : colloc à 4 dans une maison au bord de la mer, soirée sur soirée sur soirée sur organisation de soirée (BDE oblige), que des grands moments avec quand même des révisions de partiels…. mais sur la plage . Une spé Finance qui va bien et un projet de création d’entreprise en poche… prêt à bouffer le monde !

Quelques étés en Grèce à piloter des bateaux et à apprendre à pleins de gens comment faire du Wakeboard…

Et maintenant retour sur la capitale pour mon stage de fin d’études dans une bonne boite française conservatrice et un peu ringarde : Peugeot… avenue de la Grande Armée… sympa mais pas très funky… et c’est parti jusqu’à décembre… et après : VIE en Chine… expat en Afrique… Trader à Londres… va savoir… tant qu'il y aura de l'aventure !

Bon, moi qui comptais me coucher, je vais finalement raconter ma vie.
Allons-y, je vous conseille de suivre, c'est mieux pour comprendre.

Lycée (Condorcet, Limay): quand j'y repense, j'ai l'impression de l'avoir traversé. Ca a commencé par une immersion dans une classe ou je connaissai personne, ce qui change et ce qui me ravissait. C'est qu'à l'époque, le Tom devait avoir la soif d'aventure et de changement surtout, donc ca lui a fait du bien de partir de l'autre côté (celui de Mantes).
La seconde, ca a été réglo, j'y ais rencontré des gens, me suis pas mal extraverti et cultivé ma répartie. L'immersion dans la littérature (fini la français grammaticale, les natures fonctions à la con, et les styles de textes que ca me rappelle les dessous de bras poilus de madame Lemoine), de Rabelais, la poésie, casser les barrière, l'humanisme, une belle révélation. Trop peut-être, car si j'assurai bien en maths, j'étais un peu juste sur les autres sciences (pourtant j'adorai ma prof de physique, tout à fait mon genre, bref) et donc j'étais catalogué "artiste" autant que "bouffon de la classe"
Mais l'artisite, il voulait déjà être chercheur, et donc S mais on lui a bien conseillé de pas faire S "parce que c'est la S". Mon envie de chercher a du suffisament les intriguer et donc la ce fut la S.
Arf, alors la, je l'ai senti la marche, notamment en maths, et l'a fallu que je m'accroche, d'autant que ct le code le soir, et le foot le mercredi et dimanche (dernière année). Heuresement, j'avais continué le grec, ce qui m'autorisait le contact 3h par semaine des filles de L, et pas des moindres.
A force vint la maturité et la terminale fut mieux gérée, non sans mal, mais sans souci pour le bac au final (avec la mention ).

Puis vint la fac. Probablement mes premières grandes émotions cérébrales, la découverte du fonctionnement du monde vivant, des cellules, de la biochimie, que tout est lié et que nous n'avons rien inventé. C'est avec un enthousiasme renouvelé que je buchai mes cours, l'émerveillement étant souvent à la fin de la page. Bien sûr il y eut des cours moins réjouissants, notamment les TP de végétal (pfff, dessiner une cellule végétale, rien de plus chiant). Mais avec une binome sympathique, tout s'est bien passé et mon DEUG en poche, m'es revenue cette soif d'aventure. Surtout, je voulais éviter de continuer à Cergy et rester dans le sereil de cette fac, très bien au demeurant. Mon premier stage (en virologie) m'avait convaincu de faire de la microbiologie, ce pour quoi, je suis parti faire la magistère (en gros, c le licence-maitrise-DEA agrémenté de spécialisation) en microbio à Nancy. C'est la que j'ai découvert la vraie vie étudiante, les bitures, les potes (j'étais dans un foyer étudiant), les soirées nimp, les RU, les courses en poubelles, et bcp bcp bcp de boulot, notamment la première année. Ce fut des années très studieuses en fait, surtout la licence, d'autant que c'étaient la période vache maigre ou chaque retrait d'argent était vécu difficilement. Elles furent agrémentée de stage (Orsay, Grenoble) géniaux et surtout celui de mon DEA, à Nancy même, ou j'ai énormément appris. C'est la que j'ai appris ce qu'étais la recherche, mon boulot aussi, et ca m'a plut. Qu'importe les nuits blanches conséquents à la rédaction du mémoire ou aux manips en cours, puisque au final les résultats étaient la. J'ai donc énormément évolué cette année et ma petite expérience m'a permis d'être recruté pour une thèse que je suis actuellement. Limoges est une ville calme, que je découvre et, pour la première fois, je suis financièrement indépendant (mes anciens boulots me payaient à peine mes études, l'essence et un peu la bouffe) et particulièrement libre.
Toujours aussi acharné au labo, il parait tyrannique avec mes stagiaires (n'importe quoi, je ne fais que les aider), à l'affut du prochain calembourt et parfois même un peu déluré. Passionné, moi? Non...

Donc je travaille à la fac de médecine de Limoges, dans une petite équipe qui travaille sur la résistance aux antibiotiques. Je me ferai un grand plaisir de vous en parler de vive voix.
En attendant de savoir ce que vous devenez plus en détail
A très bientôt
Tom le ouf


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